Les projets de « smart muséums » s’inscrivent pleinement désormais dans des approches transversales de médiation, en lien direct avec les interactions entre les parties prenantes: conservateurs des musées, visiteurs des musées, sociologues, éducateurs, designers, concepteurs de jeux, développeurs d’applications, ingénieurs de données, rétro-concepteurs. La technologie de la réalité virtuelle augmentée constitue de nouveaux accès aux musées capables de favoriser, d’une part, les missions traditionnelles de conservation, d’exposition, mais aussi d’autre part, la création d’expériences muséales où le visiteur est à la fois apprenant, joueur et co-concepteur. Les projets concrets menés par les organisations créatives et culturelles illustrent, de ce fait, les nouvelles missions en mettant en exergue les principes, les process, les techniques utilisés pour la conception d’expériences muséales immersives augmentées, tout en insistant sur la sauvegarde numérique durable du patrimoine mondial.
Le musée est susceptible d’allier savoir et éducation thérapeutique. De plus en plus d’initiatives voient le jour. En nous aidant à penser le rapport à soi, les organisations créatives et culturelles encouragent des expériences stimulantes. Ce qui peut s’expérimenter, c’est la distance maintenue avec l’oeuvre, démarche qui ne fait qu’encourager la créativité. Les professionnels des musées sont désormais au défi d’une reconnaissance du métier de thérapeute afin d’offrir une qualité de vie et de santé dans le développement de notre humanité.
Les représentations peuvent enfin jouer un rôle important au niveau des processus d’acquisition et d’appropriation des environnements numériques dans l’éducation, milieux au sein desquels les formateurs, en tant que médiateurs, peuvent optimiser les apprentissages formels et informels dans l’espace public ou privé, et partout dans le monde.